Le Club du Bouledogue Français, fondé en 1898 SITE OFFICIEL DU CLUB DE RACE, FONDÉ EN 1898, ET AFFILIÉ À LA SOCIÉTÉ CENTRALE CANINE

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LES ÉLEVEURS
PUCE OU TATOUAGE ?

Le parfait bouledogue selon le standard

L’identification par puce électronique des animaux de compagnie est apparue dans les cabinets vétérinaires début 2002. Ceux-ci ont été conquis par la fiabilité du procédé et la rapidité de la pose. Elle est détectable, grâce à un lecteur portable, à 15 cm de l’animal. Elle est tolérée par toutes les espèces, y compris les reptiles et les animaux sauvages dont la dangerosité ou la valeur impose un recensement fiable.

Elle présente, incontestablement, les avantages suivants :

1. Cette puce électronique supprime certains inconvénients du tatouage en ce qu'elle est réputé infalsifiable et ineffaçable avec le temps.
 
2. La pose ne nécessite aucune anesthésie et ne présente aucun risque pour l’animal. Notons toutefois, qu’un tatouage peut être fait sous simple anesthésie locale sans danger pour l’animal, à condition cependant qu'il s'agisse d'un tatouage à la cuisse (ce qui convient parfaitement au bouledogue français). En effet le tatouage à l'oreille est impossible à réaliser avec un dermographe sans anesthésie générale, et le principe de la pince, qui ne nécessite aucune anesthésie tant l'acte est rapide, est, à notre sens, barbare et peu lisible.

3. La lecture du code peut se faire à distance, ce qui faciliterait l’identification d’animaux craintifs ou dangereux.

4. Elle est invisible donc plus esthétique qu’un tatouage, notamment ceux faits à l’oreille.

5. Son coût est sensiblement le même que celui du tatouage fait sous anesthésie.

Elle présente, en revanche, un certain nombre de points faibles par rapport au tatouage.

1. Si l'on pose pour principe que l’identification est destinée, notamment, à retrouver les animaux en cas de perte ou vol, on réalise, concernant le chien, qu’il n’est pas possible de savoir si un chien trouvé est porteur d’une puce.

2. Avec le tatouage, la recherche du propriétaire par celui qui trouve l’animal est aisée. Il suffit de lire ce tatouage et un simple coup de fil à la SCC permet de retrouver le propriétaire de l’animal, pour peu que celui-ci soit lisible ce qui n'est pas toujours le cas.

Pour autant, le procédé du tatouage, existant depuis 1971, a fait largement ses preuves en dépit des reproches, sans doute partiellement justifiés, qu’on peut lui faire, et il a permis de retrouver un certain nombre de chiens qui, la plupart du temps, sont découverts par des particuliers.

Soulignons que, pour un tatouage un peu effacé, le fait de frotter avec de l'alcool à 70° la partie de peau sur laquelle il est inscrit, fait ressortir les caractères et permet souvent de lire correctement les chiffres et lettres constituant cette identification.

Avec la puce électronique, comment savoir si le chien est pucé ? les particuliers retrouvant l’animal, feront-ils l’effort de se rendre chez un vétérinaire et de monter dans leur voiture un chien inconnu , éventuellement crotté, alors même que l’existence de cette puce ne sera que supposée ?

On peut donc admettre la supériorité de la puce quand il s'agit de contrôler un animal (expositions, exportations etc...) mais, en revanche, on doit déplorer son absence de lisibilité immédiate ce qui la rend moins adaptée au cas de l'animal trouvé par le public. A ce sujet, certains vétérinaires remarquent une hostilité à la puce de la part de la communauté des chasseurs dont les chiens se perdent souvent durant les parties de chasse et qui pensent que le tatouage permet plus facilement de récupérer l'animal.

En conclusion, on peut considérer que, si le tatouage a fait ses preuves, il n’en va pas de même pour le transpondeur du fait que le procédé est encore trop récent et qu'on manque donc de recul pour qu'il soit possible de vérifier sa supériorité sur le tatouage.

On doit cependant d'ores et déjà admettre, que la puce ne supprime pas tous les inconvénients du tatouage. Elle est, en effet un moyen fiable d'identification administrative mais, ne permet pas l'identification immédiate de l'animal.

On peut toutefois supposer que le système du transpondeur va peu à peu entrer dans les moeurs et que celui qui trouvera un animal errant pourra s'adresser à différents services de sécurité et santé, équipés d'un lecteur, et qui permettront de retrouver rapidement le propriétaire d'un chien errant, perdu ou volé.

C'est pourquoi, Il est inévitable, qu'à terme, la puce deviendra sans doute le procédé unique d'identification et qu'on s'acheminera, progressivement, vers la disparition du tatouage. Néanmoins, on peut penser que ce dernier a encore quelques belles années devant lui.

En effet, en attendant que les faits rejoignent la vision idyllique d’une Europe où tous les animaux seraient faciles à identifier et pourraient être retrouvés en cas de perte ou vol, un certain nombre d’éleveurs, pendant une periode qu'on peut qualifier de transitoire, continuent à identifier leurs chiots par tatouage, ne serait-ce que pour pouvoir, eux-même, les identifier, notamment dans les portées importantes. Ces deux moyens d'identification sont, en fait complémentaires mais ne peuvent être utilsés que de façon alternative.

©O. B.



Mise à jour : dimanche 21.07.2013 13:56. Résolution d’affichage conseillée : 1024 x 768.
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