Le bouledogue a deux points faibles bien connus, à savoir sa respiration et sa colonne vertébrale. Les problèmes respiratoires sont ceux de tous les brachycéphales : le raccourcissement de la face entraîne souvent un allongement du voile du palais ainsi que des narines pincées. Beaucoup de bouledogues ronflent de façon bruyante mais il faut se garder d'en déduire pour autant que leur vie est en danger.
Le problème devient préoccupant quand le chien est facilement essoufflé, qu'il a des jetages de mousse par les narines et que, manifestement, il n'a aucune résistance à l'effort ou à la chaleur. Dans ces cas-là, seulement une consultation, suivie d'une éventuelle intervention, s'imposent.
Pour ces raisons, la chaleur et le stress sont les deux ennemis du bouledogue et nous ne saurions trop insister sur la nécessité de ne jamais le laisser dans une voiture, même en cas de température moyenne et en sachant que le soleil peut tourner pendant votre absence. Toute situation d'enfermement (cage de transport en avion, bateau ou même chez le vétérinaire) peut induire un stress fatal. La colonne vertébrale du bouledogue a subi, elle aussi, un effet de compression et d'épaississement des vertèbres. Par ailleurs, les disques intervertébraux sont sujets à un vieillissement précoce ; ils durcissent, se fendillent et finissent par provoquer des hernies discales ; pour prévenir cette pathologie il convient d'éviter au bouledogue tout saut ou escalier à l'animal qui souffre de problèmes dorsaux.
En dehors des deux points évoqués ci-dessus, le bouledogue est un chien peu fragile ; yeux et oreilles sont rarement atteints ; il ne présente pas de problèmes digestifs majeurs et les pathologies cardiaques sont rares. La durée de vie d'un bouledogue est d'environ douze ans mais il n'est pas rare de voir des bouledogues dépasser cet âge déjà canonique.
©O.B.